Dans le monde des douzes, tout est calme. Le vent fait vibrer les pelouses éclatantes bordant les palissades de Bonta.
Les jardiniers s'activent, les boulangers s'affèrent à leur petrin, les alchimistes font leur cueillette et
les chasseurs se préparent.
Un tremblement vint surprendre ces habitants si tranquilles. Que se passe t il? Le dernier ne remonte qu'à plusieurs
siècles. Les chercheurs et autres prophètes commencent à s'inquiéter.
Un court instant se passe et l'intendant Danathor conscient des catastrophes à venir, décide d'en faire part aux sages
de la grande ville et prennent alors une décision.
"Les secousses de ce type, selon nos ancêtres, ne présagent rien de bon. Il faut envoyer nos gardes en éclairage
dans toutes les contrées accessibles. Il nous faut un rapport dans les plus brefs délais."
Pendant ce temps, Karcham et Osépine viennent de naître, issus tous deux de longues générations d'artisans.
L'un, sera voué à devenir tailleur, et l'autre, bijoutière. Un destin tout tracé que leur ont légué leurs ancêtres.
Rien d'inquiétant jusque là. Ces enfants, d'une intelligence plus que surprenante, grandissent et apprennent
à grande vitesse les rudiments de leur destiné.
Les jours, les mois passent, dans l'attente de rapports, Danathor s'inquiète. Un garde l'interpelle en lui annonçant
l'arrivée d'un homme blessé devant la porte Est. Aussitôt il accourt, ne prend la peine d'avertir ses disciples, il
veut savoir. S'informer, si effectivement, cet homme est un messager, ou du moins un des éclaireurs envoyés quelques
temps auparavant.
Pas l'ombre d'un doute, cet homme couvert de sang, n'est ni garde, ni vagabond, ni bontarien. Simplement un marchand.
Notre intendant, en découvrant l'état critique de l'individu, ne perd pas de temps et décide de lui donner tous les soins
dont il aura besoin. Il mobilise les plus grands alchimistes, la guérison doit être rapide.
L'étranger, une fois rétabli, demande à voir Danathor pour lui narrer son voyage. Marchand de la conté d'Astrub, était
en route pour la grande ville, en espérant y trouver un filon pour enchérir sa famille. Il passa par la foire aux trools,
visita les clairières bordant le village des brigandins, se perdit longuement dans les champs de Cania et se trouvit
très vite déporté vers le bois de Litneg. Jusqu'à lors, peu de choses inquiètantes ne le choqua. A l'orée du bois,
l'homme, issu d'une famille d'Enutrof, eut un mauvais pressentiment. Content de sa dernière invention, il décida d'envoyer
cette dernière, une pelle chercheuse. Très vite de retour. Des soldats morts. En effet, une horde de monstres les aurait attaqués.
Le vieil homme ne devait pas rester là. Mais surgit d'un bosquet sombre, un Trool gigantesque, qui, d'un coup de masse,
envoya ce pauvre marchand devant la porte de Bonta.
La situation est grave, les prédictions étaient bien fondées, mais malheureusement il est trop tard, ils sont proches.
L'intendant mobilise donc les habitants, la situation, étant des plus critique, il faut alors agrandir la défense de
la ville. Aucune autre solution possible, la défense de la ville est primordiale.
Karcham, notre tailleur en herbe, a rencontré Osépine, jeune bjoutière aux grands talents. Très vite, il lui demandit
sa main. Une naissance ne saurait tarder.
Les attaques commencent de chaque côtés de la ville. Les habitants se retrouvent dans le desarroi le plus total.
La naissance doit se faire dans l'urgence. Des jumeaux, un garçon et une fille. Le bonheur des parents ne se fait
que très peu sentir, la situation extèrieure ne les encourage pas. Cette guerre, mets à feu et à sang notre vieille Bonta.
Plus un seul survivant. Triste sort pour une population aussi tranquille.
Non loin de là, vers le sud, le village des éleveurs. Un bosquet se met à étinceler. Des larves dorées commencent à
grouiller de partout. Une petite eniripsia sort du bosquet, deux poupons sur les bras. Nul ne sait comment, ni pourquoi.
Les jumeaux de la ville déchues sont sains et sauf. Cette petite fée les aurait tout simplement sauvés, mais comment?
Ils grandissent sans noms. Puis un jour, la petite créature bienfaitrice vient les voir.
"Mes enfants, je dois vous narrer votre histoire". Surpris, les deux bambins s'assoies, et mettent leurs plus grande
attention au devant de l'eni.
"Vos defunts parents, Karcham et Osépine, s'aimaient de tout leur coeurs! Mais malheur leur est arrivé.
J'ai eu vent de nombreux hermites vivant dans la montagne des koalaks qu'une naissance avait eu lieu, celle de notre
félicité. En deux êtres surprenants, nous pourrons espérer un avenir meilleur. J'ai donc fait mes recherches. Je n'ai
malheureusement pu trouver que vos petits corps dans les débris de la ville. Un vieil ami Osamodas m'a jadis enseigné
l'art se la resurerrection que j'ai mis en oeuvre"
Les deux jeunes ébahis, ne savent que dire, alors ils écoutent encore et encore.
"Il existe nombreuses prophéties parlant d'un binôme, et de félicité. Je ne peux malheureusement assuré le rapport
avec vous, mais l'espoir m'a permis de vous trouver. L'avenir nous en dira plus. Pour le moment je dois vous nommé,
mais pas sans votre accord"
Ils se mettent à chercher, l'esprit joueur, de nombreux noms d'insectes ou d'autres créatures surgissent. Mais notre
petite eniripsia a son idée derrière les oreilles. Elle se gratte la tête longuement. réfléchi encore et encore,
pendant que les êtres fragiles se marmonnent en s'esclafant maintes imbécilités. La fée, disparue depuis un moment,
revient vers les jumeaux.
"Nous nous sommes concertés avec les autres membres du village. Une sage ecaflip, dans ses cartes, a pu nous
lire une partie de l'avenir. Et nous vous avons trouvé un nom à chacun."
Surpris, et dans le même élan s'expriment:
"Grande fée, tu nous a élevés, appris énormément de choses, ton choix sera le nôtre. En revanche, nous savons que dans
ce village, l'usage des noms est proscrit, mais nous voulons connaître le tien"
Subitement, l'eni se met à réfléchir encore.
"Nous allons donc faire un voyage tous les trois, je ne peux malheureusement vous exprimer mon nom en tel lieu,
c'est une promesse que j'ai faite à mon défunt mari. Nous partirons demain à l'aube en direction du village d'astrub.
La route sera longue. Dites au revoir à vos amis, mais je ne vous assure pas que vous les reverrez de si tôt.Je vais
préparer nos dragodindes"
Des amis... Ils sont rares.. Leur histoire n'a fait qu'effrayer. Mais une amie chère, non pas de leur jeune âge,
une des sages du village, leur est très chère. Ni une ni deux, ils courent à sa rencontre.
"Ô vieille amie, es tu là?"
La Dame, de sa petite taille, saute bras en l'air, et les accueille avec une attention inconnue à ce jour.
"Mes enfants, je sais ce qu'il vous attend, je vous verrai plus tard. Je vous ai préparé des provisions pour votre voyage.
Vous trouverez dans ce sac gâtrool, shigelax, et bien d'autres gourmandises que vous appreciez. Mais attention à ce sac,
il n'est pas comme tous les autres. Prenez en soin comme la prunelle de vos yeux je vous le demande.
- Biensûre vieille amie, nous en prendrons soin!
-Il suffit, vieille amie, je ne supporte plus de me faire appeler ainsi, vous m'avez redonner la joie de vivre mes enfants.
Appelez moi par mon nom, je suis Larose, enutrof aux milles parfums. Soyez sages avec la petite eniripsia, elle tient
énormément à vous, et sur ces bonnes paroles je vais me refaire un sac avant d'aller me reposer. Demain je partirai moi aussi vers une contrée lointaine."
Les deux novices partent cueillirent la dernière orchidée de la journée devant leur hutte et se mettent en chasse du sommeil.
Longue est la route pour Astrub, un grand détour les attend, et la route s'annonce plus qu'ardue.
Les monstres s'étant éparpillés dans le monde des douzes, la route reste dangeureuse. Mais avec leur amie la petite fée rien
ne peut leur arrivé. Des jours passent, ils jouent, se chamaillent, puis se réconcilient jusqu'à leur arrivée dans la
conté d'Astrub.
"Mes enfants, s'exprime la fée, nous voici arrivés, et je vais desormais vous avouer certaines choses. Les vieux sages du village,
ayant pris connaissance de votre avenir, m'ont demandé si, de part ma volonté, je désirai vous accompagner dans votre long périple.
Evidemment, n'ayant plus d'attache auprès des éleveurs, ma décision était tout décidée. Je resterai avec vous. Maintenant, passons au principal.
Selon l'avenir, toi, petit homme, tu te nommeras Karma, fils de Karcham, protecteur de la félicité et gardien des portes de l'enfer du
monde des douzes. Toi petite femme, ton nom sera le suivant: Ophely, fille d'Osépine, grande pretresse et gardienne des portes du paradis du monde des douzes.
Vous comprendrez bien plus tard mes enfants."
Les deux jeunes sourient en découvrant leurs noms mais s'inquiètent.
"Oui mais toi, grande éniripsia, ta promesse... nous sommes impatients!
- Vous me gâtez, vous êtes si jeunes. Je vais tenir promesse ne vous inquiétez pas."
La petite fée s'approche d'eux, les serrent entre ses petits bras tout frêles et leur sussure à l'oreille .
"Wiiiisssspear" Ce mot les laisse bouche bée. D'un coup ils se mettent à sourire et s'esclament:
"Tu es le bonheur Wispear!"
Maintenant mes enfants, partons à la recherche de vos prochains professeurs, qui vous apprendront maintes et maintes choses,
notemment concernant vos particularités. Toi Karma, tu es né Féca, tu seras spécialisé dans les armures en tous genres.
Toi Ophely, tu es née Osamodas, spécialisée dans les invocations en tous genre. Les temps ont changés, les aptitudes de chacun doivent
maintenant être mise à rude épreuve. Les monstres envahissent nos plaines, il vous faudra combattre nuit et jour mes enfants.
Il vous faudra être vigilants, et c'est pourquoi je resterai à vos côtés."
Ven 3 Avr - 23:33
Calendrier